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Avec l'album suivant (la
même année) il persiste, ses valeurs
n'ont pas changé, il croit toujours au
rêve, à l'amour, à la
liberté et à la
sincérité.
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Dans "Je réussis tout ce que
je rate" il joue avec ses contradictions. "Elle est partie"
ou "L'île habitée", à la douceur
nostalgique, reflètent l'humeur en demi-teinte de
cette période.
En 1980, Georges Moustaki réalise un
rêve. Il demande comme une faveur à Joe
Rossi de lui apprendre à jouer de l'accordéon
et prend sa première leçon. Depuis, il en
joue chaque jour ou presque.
Son album de 1981 illustre son art d'établir des
connivences avec un lieu ("Bye-bye Bahia"), une culture et
des amis de longue ou de fraîche date. Ainsi
Jean-Marie Sénia compose la musique d'une
discrète merveille, "Si elle entendait ça", un
hommage à "la si petite grande dame" dans laquelle
chacun reconnaît Piaf.
Richard Galliano signe plusieurs des arrangements et
l'accordéon (Richard Galliano, Joe Rossi, Marcel
Azzola) est chez lui dans ce disque !
Quand il rencontre Flairck (1982), Moustaki oublie ses
terres de prédilection ensoleillées et tombe
amoureux de la musique et de la virtuosité du groupe
hollandais. Il veut un disque "en démocratie" :
Moustaki et Flairck sur un pied
d'égalité. Un disque qu'il
apprécie toujours, tout en mesurant combien le groupe
a bousculé la structure interne de ses chansons, les
a éloignées de la simplicité, de la
clarté, de la lisibilité qui rendent une
chanson populaire.
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